Valentin Avon, portrait : L'urbanisme - Prép'art
Partager
Retour au journal

Valentin Avon, portrait : L’urbanisme

Valentin Avon, étudiant passé par Prép’art Paris, a appris à expérimenter durant son année 2019-2020. 

Quelle est ta formation avant d’arriver à Prép’art ?

Tout d’abord j’ai fait une école de commerce durant 3 ans, spécialité entreprenariat. Ou j’ai appris le processus de production des objets. J’ai toujours été passionné de dessin et de travaux manuels. Et lorsque j’ai discuté avec un cousin qui fait des études de design et je me suis rendu compte que ça serait un bon complément à ma formation, pour avoir une approche de la conception des objets. 

Comment as-tu décidé de suivre les enseignements à Prép’art ?

J’ai découvert Prép’art par une ancienne étudiante. J’ai fait les portes ouvertes et j’ai rencontré Véro (Véronique Augry, enseignante en design, ndlr). Je connaissais aussi les Ateliers de Sèvres mais ce que j’ai aimé à Prép’art c’est que l’on n’apprend pas que des techniques. On apprend surtout à développer des projets personnels, un moyen d’exprimer ses idées. C’est un vrai challenge, une approche beaucoup plus personnelle. 

Que t’as apporté ton passage à Prép’art ?

J’ai appris à expérimenter et à ne pas me lancer trop vite dans la réalisation. Il faut débuter par des recherches, développer un processus de réflexion à long terme. 

Sur quoi porte ton dossier ?

Sur la ville, la zone urbaine, mon quartier. J’habite dans le 12ème, à Porte Dorée, un quartier à la frontière du périphérique, entre Paris et la banlieue. J’ai réalisé beaucoup de projets sur la ville et la végétation. Je travaille aussi sur les films et les clips de musique, l’univers du cinéma, surtout Kubrick

Quelle a été ta méthode de travail ? 

Je fais beaucoup de recherches et je passe par le dessin et la photo pour réfléchir. Et je n’écris pas de prime abord, je fais plutôt des schémas, des recherches visuelles, je me créer une banque de données et ensuite je me lance. Je réfléchis aussi beaucoup en parlant de mes projets avec les enseignants. Les idées viennent en parlant. 

Comment décrirais-tu l’ambiance à Prép’art ?

Super. J’ai beaucoup aimé. Au début c’est difficile, les premiers pas dans un univers nouveau dont on ne maîtrise pas les codes. Je redoutais le cliché prépa et compétition mais on en est très loin. Tout le monde est bienveillant, il y a beaucoup d’entraide, de discussion. 

Comment qualifierais-tu le rapport avec les enseignants ?

Proche. C’est difficile de cerner les personnalités de tout le monde mais on se rend compte que chacun doit faire un pas vers l’autre pour que ça fonctionne, ça fluidifie complètement les rapports.

Est-ce que tu as un souvenir en particulier qui a marqué ton année ? 

Le moment où j’ai décidé de passer l’ENSCI. J’ai fait les portes ouvertes, j’ai adoré et j’ai voulu tenter le concours alors que les préparations étaient déjà bien avancées. Vero (sa tutrice et enseignante en design, ndlr) était enthousiaste et elle a tout fait pour que j’y arrive.

Quels seraient tes conseils pour les futurs étudiants qui souhaitent intégrer Prép’art ?

De beaucoup travailler, de parler aux enseignants un maximum, de rester ouvert d’esprit. Il ne faut pas hésiter à aller vers eux. Il y a aussi un facteur chance dans les concours alors je dirais qu’il ne faut pas se démobiliser, il y aura forcément des bonnes et des mauvaises nouvelles. 

Comment as-tu vécu cette période des concours ? Surtout en cette période si particulière de confinement ?

Le confinement m’a pesé, je trouve mon inspiration principalement dehors et en discutant. J’ai eu des moments de déception, notamment avec le refus à l’ENSAD et à Saint Etienne. L’ENSAD était mon premier choix, il m’a fallu un peu de temps pour digérer. Mais j’en suis sorti grandi parce que j’ai appris à maîtriser l’échec et à me dire que tout n’est pas acquis. C’est important d’apprendre à gérer les déceptions que l’on peut avoir dans la vie de tous les jours. Ce n’est pas la fin du monde, ça m’a remotivé à prouver ce que je vaux.  

Comment t’es-tu renseigné sur les écoles supérieures ?

J’ai découvert plein d’écoles par les enseignants. Au début, mon seul objectif était d’avoir une école, quelle qu’elle soit, pour faire du design. Mon exigence a évolué en découvrant les différentes formations. 

Quelles écoles as-tu passées et quelle école as-tu choisie ?

J’ai été refusé à l’ENSAD et Saint-Etienne, admis à Eindhoven, Reims et Nancy et admissible à l’ENSCI. J’ai choisi Eindhoven. 

Quels sont tes futurs désirs et projets ?

J’aimerais ouvrir ma propre structure ou travailler dans un collectif d’artistes et de designers. Je veux continuer mes projets sur l’urbanisme et l’enjeu écologique qui devient encore plus une évidence qu’avant.