Loic Arnal, portrait : Se tourner vers la réalisation
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Loic Arnal, portrait : Se tourner vers la réalisation

Loic Arnal, étudiant passé par la prépa cinéma à Prép’art Paris, a été admis aux Gobelins photo et vidéo après son année 2020-2021. 

Quelle est ta formation avant d’arriver à Prép’art 

Je viens de Colombes dans le 92. J’ai passé un bac économique et social. A côté je faisais beaucoup de pratiques artistiques, du dessin, de la peinture, de la photo et de la vidéo. Tout ce que je faisais dans les arts était lié au cinéma. Le cinéma était un fil rouge, la vidéo, la direction d’acteur, la mise en scène. Après le bac, je me suis inscrit en prépa cinéma et je suis resté deux ans. La première année j’ai passé trois concours et pour la deuxième année, je suis allé plus loin dans les concours et j’ai réussi l’école des Gobelins en photo et vidéo.

Que t’a apporté ton passage à Prép’art ?

La pratique m’a beaucoup aidé. J’ai appris à me tromper, à rater et à essayer. C’est en me trompant que je me suis rendu compte des problèmes et des points positifs de mon travail. En deuxième année j’ai misé sur les points positifs.

Quels sont les domaines qui t’intéressent dans le cinéma ?

Il y a plusieurs domaines qui m’intéressent mais celui qui m’anime est la réalisation. Quand je réalise, je ne vois pas le temps passer. C’est ce que je préfère dans le cinéma. J’aime aussi beaucoup le montage et l’image.

Sur quoi porte ton dossier ?

Je me suis rendu compte en faisant mon dossier pour la FÉMIS avec Nicolas Lasnibat (Tuteur de la classe cinéma et enseignant en réalisation) que j’aimais m’intéresser aux autres. J’ai fait un dossier d’enquête sur les migrants. Je suis allé voir des migrants dans le 93 et dans les quartiers nord de Paris. J’ai discuté avec eux et j’ai fait des portraits : projet m’a permis de franchir un cap. Pour que mes films soient émouvants et touchants il fallait que je me rapproche de l’humain.

Si tu devais définir ton dossier ? 

Expérimental, humain et un mélange entre la fiction et le réel.

Quel a été ton coup de cœur culturel de l’année ?

C’est le film Adolescentes de Sébastien Lifshitz. C’est un film qui m’a touché parce que ce sont des filles qui ont le même âge que moi et qui vivent des choses similaires, avec la même intensité et la même saveur. J’ai été embarqué dans ce film, cela m’a rappelé des souvenirs. L’approche du réalisateur sur ces sujets est quelque chose qui me porte. Il va chercher l’humain, comprendre leur famille et tout ce qui les entoure.

As-tu un souvenir marquant de ton année ?

Je pense que c’est quand j’ai montré les photos de mon dossier d’enquête pour la FÉMIS à Nicolas et qu’il m’a serré la main. Nicolas est quelqu’un d’assez exigeant qui dit la vérité. Et quand il te serre la main, tu peux être fier de ton travail et cela m’a permis de comprendre pourquoi mon travail était bon.

Comment décrirais-tu l’ambiance des ateliers à Prép’art ?

J’ai beaucoup aimé être en cinéma 2ème année parce qu’on était une petite promo. Cela a renforcé nos liens avec les responsables d’atelier comme Nicolas (Lasnibat, réalisateur), Margaret (Dearing, photographe), Gertrude (Baillot, chef opératrice). C’est grâce à ce petit effectif que l’on a pu s’améliorer. J’ai développé un lien solide avec Nicolas.

Quel conseil donnerais-tu à un futur étudiant en cinéma à Prép’art ?

Accroche-toi. Il y a beaucoup de travail à fournir pour les concours. C’est très intense.

Quels sont tes désirs et futurs projets ?

En ce moment, je travaille pour le concours de la CinéFabrique auquel je suis admissible. J’aimerais bien avoir le choix entre la CinéFabrique et les Gobelins. Et continuer des projets en réalisation.