Charles Defente, portrait : Une année d'ouverture d'esprit
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Charles Defente, portrait : Une année d’ouverture d’esprit

Charles Defente, étudiant passé par Prép’art Paris, a été admis à l’ESAD de Saint-Etienne, Orléans, Nancy et Reims après son année 2020-2021. 

Quelle est ta formation avant d’arriver à Prép’art ? 

Lorsque je suis sortie de mon bac L en 2018, j’ai intégré la fac de droit à Reims, je voulais être commissaire-priseur. J’ai donc fait 2 ans de droit, et puis j’ai arrêté en milieu de L2 pour me réorienter vers des études artistiques et je me suis inscrit à Prép’art.

Comment as-tu décidé de suivre les enseignements à Prép’art ?

Simplement le grand changement d’orientation, un grand changement institutionnel et comme une sorte de flash. J’ai réfléchi à ce que je voulais vraiment faire. Et je souhaitais être dans la création et dans le faire. J’avais envie d’une année un peu universelle, toucher à tout pour découvrir et savoir ce que je voulais vraiment. Alors une amie de la famille qui est architecte d’intérieur m’a incité à faire une année de prépa et m’a conseillé Prép’art.

Avant d’entrer à Prép’art avais-tu déjà une idée de ce que tu voulais faire ? 

Lorsque je suis arrivé, je voulais être architecte d’intérieur, et au fur et à mesure des semaines à Prép’art, j’ai découvert le graphisme, la 3D, la photo, le design, les arts plastiques. Ainsi au bout de 2 mois, ce n’était plus de l’architecture d’intérieur qui m’intéressait mais le design d’objet industriel et le design graphique, d’interface et d’interaction.

Que t’a apporté ton passage à Prép’art ? 

Une ouverture d’esprit presque totale. Je suis arrivé avec beaucoup de préjugés, beaucoup de concepts, de grandes lignes sur ce que devait être certains domaines comme le design ou l’archi d’intérieur. Et donc être à la prépa, c’est voir le travail des autres, c’est travailler dans un univers riche, c’est échanger avec les profs et c’est s’ouvrir à d’autres domaines. L’ouverture est un des faits majeurs de Prép’art. 

Sur quoi porte ton dossier ?

Mon dossier tourne essentiellement sur le monde de l’archéologie, de la gare, et sur l’idée du flux. Il faut dire que je travaille beaucoup sur le numérique, sur la photo et sur le design, qui est ma passion de départ. Et mes travaux les plus aboutis sont du design numérique. Enfin mes idées d’esquisse sont plutôt tournées vers le design d’objet, un peu de peinture et de dessin.

Comment décrirais-tu l’ambiance à Prép’art 

Unique !

Pour être passé par la fac, ça change beaucoup d’entrer dans une école prépa. J’y ai trouvé une ambiance familiale, les gens qui y sont ont tous une idée commune, celle d’avancer et de s’ouvrir. L’esprit de l’école est très « bon-enfant », il n’y a pas de complexe. On est tous ensemble, à rigoler toute l’année. C’est quelque chose qui m’a beaucoup étonné car en fac de droit ce n’est pas la même chose…

Comment qualifierais-tu le rapport avec les enseignants de l’école ? 

En un mot très singulier, chaque prof arrive à sa manière à pousser l’étudiant, à lui faire sortir quelque chose qu’il n’aurait pas réussi sans ce petit coup de pouce. La particularité de ces profs, c’est de réussir à faire éclore les élèves un à un.

As-tu un souvenir marquant de ton année à Prép’art ?

La soirée de fin d’année, c’était cool.

Quels seraient tes conseils pour les futurs étudiants qui souhaitent intégrer Prép’art ?

Se donner à 100%, ne pas pas être flemmard parce qu’on peut vite devenir pantouflard. D’ailleurs il faut toujours garder le cap.

Comment as-tu vécu la période des concours ? 

Très bien, c’était la meilleure période de l’année. Chaque concours était presque une source inépuisable d’idées et de création. Chaque sujet de concours m’a permis de développer de nouveaux projets auxquels je n’aurais pas pensé. Les concours ont été une source d’adrénaline incroyable : c’était ma période préférée.

Quelles écoles as-tu passées et quelle école as-tu choisie ?

J’ai été admissible à l’Ensci et à l’Ensad. J’ai eu l’Esad de St-Etienne, l’Esad d’Orléans, l’Esad de Nancy et l’Esad de Reims et un DNMADE à l’Ensaama. J’ai donc choisi d’intégrer l’Esad de Reims.

Quels sont tes futurs désirs et projets ?

Tout d’abord d’essayer de continuer ce qui a été initié à Prép’art, de développer les esquisses des projets enclenchés et de tenter d’aboutir les productions que je n’ai pas eu le temps de faire en prépa. Ensuite l’idée dans les années à venir c’est de pousser à 100% mes projets pour voir ce sur quoi ça peut atterrir. Après ma 3ème année à Reims, passer peut-être mon master à l’étranger. Enfin j’hésite encore entre le design industriel et le design numérique, le design d’interaction, l’interface. Donc pourquoi pas retenter l’Ensci ou l’Ensad en cours d’études.

Un dernier mot ?

Merci pour cette année parce que franchement, ça a été la meilleure année scolaire de ma vie. Je garderai Prép’art en tête jusqu’à la fin. C’était vraiment super.