Pauline Dumas, interview : Choisir son école d’art

Après son année 2021-2022 à Toulouse, Pauline Dumas a été admise à l’EESAB Rennes.

Quel a été ton parcours avant d’entrer à Prép’art ? 

Je sortais du lycée où j’avais suivi deux ans de spécialité art. Je ne me sentais pas d’attaque pour enchaîner les concours directement car j’ai été concentrée sur le bac. 

Avais-tu un objectif d’une école ou d’un métier avant d’entrer à Prép’art ? 

Je m’intéressais un petit peu à l’art et au graphisme mais je n’avais pas spécialement de métier en tête, et encore moins d’école. J’avais du mal à me retrouver dans la diversité des écoles d’art. C’est aussi pour cela que je suis venue en prépa, pour avoir une meilleure idée de cet environnement artistique. 

Découvrir les écoles d’art et se préparer

Comment as-tu décidé de venir à Prép’art ? 

Sur les conseils d’un professeur d’art de mon lycée, j’ai été intéressée par la prépa. 

Que t’as apporté ton passage à Prép’art ? 

Une meilleure compréhension de l’art, d’une méthode de travail et beaucoup de liberté dans la pratique. 

Sur quoi porte ton dossier ? 

J’ai tourné beaucoup de thèmes et de médiums cette année mais j’ai quand même plusieurs axes qui s’entrecoupent. Notamment le travail de la répétition, des formes graphiques qui se transforment au fur et à mesure d’un geste. Ca, je l’ai aussi exploré avec la performance, la vidéo. Avec la photographie, j’ai travaillé l’identité en créant des personnages fictifs. 

Comment décrirais-tu l’ambiance à Prép’art ? 

Très accueillante, très apaisante. Avec le recul, je serais peut-être restée un peu plus à la fin des cours pour travailler calmement. 

S’inspirer partout et tout le temps

Les conseils que tu donnerais aux futurs étudiants de la prépa ? 

Continuer de produire, être attentif à tout ce qui se passe autour de nous. En fait, on se rend vite compte que tout peut être source d’inspiration.

Comment as-tu vécu ta période des concours ? 

Assez bien mais je stresse assez facilement, du coup ça a été beaucoup de pressions. Mais j’ai été soutenue par les professeurs qui m’entouraient, ça m’a aidé. 

Quelle a été ta méthode de travail ? 

Rester attentif au quotidien. Dans mon travail, j’en parlais pas mal donc ça se faisait assez naturellement, et je suis restée sérieuse, assidue et concentrée.

Quelle relation as-tu développé avec les enseignants ? Quel a été leur rôle dans l’élaboration du dossier ?

Ils ont joué un grand rôle, surtout au changement entre la phase 1 et 2 qui a été pour moi plus difficile car j’ai changé de classe. Ils m’ont aidé à expérimenter, sans partir d’idées précises, ça m’a aidé à produire, à faire des recherches.