Louise Steffan, portrait : Le déclic artistique
Trouver sa voie artistique est un long cheminement. Louise Steffan raconte comment son année à Prép’art lui a permis de s’épanouir.
Alors débarquée de son Alsace, Louise Steffan est partie à la découverte de son univers durant son année à Prép’art. Ne se sentant pas prête à passer les concours des grandes écoles d’art dès la sortie du lycée, elle cherchait alors un accompagnement pour s’épanouir. Grâce aux enseignements de Prép’art, Louise a pu tester différentes pratiques artistiques, pour petit à petit trouver sa voie. “Durant la première phase j’ai construit mon univers. J’ai compris ce que j’aimais et ce que je n’aimais pas. Ensuite, à partir de la phase 2 et en phase 3, j’ai compris comment mener mes projets et comment m’exprimer plastiquement par rapport à ce j’avais en tête.”, explique-t-elle.
La performance et l’utilisation du silicone, du plâtre, de la résine et du latex, ont été des déclics. Tout comme un workshop autour de la prothèse et du costume : “Je me suis rendue compte que la prothèse par rapport au corps c’était ce que je voulais faire. J’ai bâti mon dossier dans ce rapport au corps et à la déformation”.
Ne jamais lâcher
Si Louise Steffan confirme que l’année à Prép’art est passionnante et intense. Elle assure aux futurs étudiants qu’elle va surtout leur offrir beaucoup d’épanouissement. “Pour la première fois de ma vie, j’ai pu faire tout ce que j’aimais et que c’était pris au sérieux. Et à la fois, il faut beaucoup de courage parce qu’il y a beaucoup de pressions et de stress”, confie l’étudiante qui conseille de ne “jamais lâcher”. Forte de cette expérience, elle a été admise à la Gerrit Rietveld Academy d’Amsterdam, à Aix-en-Provence et aux Beaux-Arts de Paris.