Tom Deplagne, portrait : Le graphisme - Prép'art
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Tom Deplagne, portrait : Le graphisme

Elaboration du dossier, méthode de travail, découverte du graphisme, Tom Deplagne, étudiant passé par Prép’art Toulouse, raconte son année. 

Quelle est ta formation avant d’arriver à Prép’art ?

Avant d’arriver à Prép’art, j’étais au lycée en classe ES.

Avant d’entrer à Prép’art avais-tu pour objectif d’entrer dans une école particulière ou des désirs de métiers ?

Non je ne visais pas une école particulièrement du fait que je n’avais pas d’idée précise du métier que je voulais faire.

Comment as-tu décidé de suivre les enseignements à Prép’art ?

J’ai décidé de suivre les enseignements à Prép’art car je me suis dis que c’était un bon moyen pour moi de comprendre comment réussir les concours d’entrées en écoles d’art.

Que t’a apporté ton passage à Prép’art ?

Prép’art a apporté réponse à mes questionnements. J’ai compris et appris beaucoup de choses, à la fois concernant le monde qui m’entoure et plus simplement me concernant. C’est durant cette année que j’ai fait ma rencontre avec le graphisme dont je suis tombé amoureux. J’ai réussi à appréhender une certaine démarche artistique et à comprendre le fonctionnement des écoles d’art en France.

Sur quoi porte ton dossier ?

Mon dossier s’oriente vers le design graphique. Car c’est ce que je préfère faire et car c’est la mention que j’aimerai prendre dans ma future école. Mais je fais aussi en sorte de présenter des travaux divers & variés. Il rend compte de mes questionnements, sur moi, sur mon environnement, de mon regard sur le monde, de la réalité dans laquelle on vit.

Comment décrirais-tu l’ambiance à Prép’art ?

L’ambiance est vraiment chaleureuse ici, on s’entend bien avec tout le monde. Aussi bien élèves que professeurs, en fait on est vraiment unis parce que l’art nous rassemble. Et on est tous ici pour la même chose, réussir nos concours d’entrées. Parfois ça crée une émulsion dans les salles parce qu’on est tous en train de travailler et à l’approche des concours le rythme s’accélère. C’est super intéressant à vivre et c’est aussi très motivant.

Quels seraient tes conseils pour les futurs étudiants qui souhaitent intégrer Prép’art ? Comment as-tu vécu la période des concours ?

En vrai, le meilleur conseil que j’ai à donner c’est de croire en soi et en son travail. C’est une année ou on se remet beaucoup en question et faut s’en servir pour en sortir plus fort et surtout pas se laisser décourager. C’est aussi important de s’ouvrir, aux autres, au monde, de s’intéresser à ce qui se fait, partout, d’être intéressé et motivé toute l’année. Même s’il peut y avoir des hauts et des bas. les concours cette année c’était très spécial, j’étais beaucoup dans le flou, c’était stressant même si c’était en visio conférence. Mais c’était aussi excitant d’avoir un format différent. C’était frustrant aussi, on s’est entraînés toute l’année pour passer devant un vrai jury et au final rien ne s’est déroulé comme prévu.

Quelle a été ta méthode de travail ?

Au début j’avais pas vraiment de méthode, mais plus ça allait plus j’essayais de passer par des phases de recherches. Si j’avais une idée j’essayais de me poser un maximum de questions, de regarder ce qu’avaient faits d’autres artistes, de faire des croquis, pour réussir à allier fond et forme et d’être sur que je me lance dans un projet qui me plait et qui m’intéresse.

Quelles relations as-tu développées avec les enseignants de Prép’art ?

Cela varie en fonctions des enseignants, mais pour certains j’avais des relations vraiment proches. Où ils étaient en capacité de me comprendre car ils me connaissaient bien, c’était vraiment intéressant d’être suivi de près, de parfois briser un petit peu cette barrière élève / enseignant pour avoir des relations plus humaines, par exemple c’était toujours un plaisir de croiser certains enseignants et de discuter avec eux lors d’évènements culturels.

Quels rôles ont-ils joué dans l’élaboration de ton dossier ?

Ils ont eu un rôle très important dans l’élaboration du dossier, dans le sens ou ils savent mettre en lumière certains points qui sont parfois flou pour nous, ils arrivent à établir des liens entre différents travaux, ce sont des choses qui après coup paraissent évidents mais que nous n’aurions jamais relevés sans eux.

Comment t’es-tu renseignée sur les spécificités de chaque école supérieure d’art ?

Pour ça il faut vraiment passer du temps sur chaque site de chaque école. On peut aussi demander de l’aide aux enseignants mais la première chose à faire est d’aller sur les sites. Il faut parfois fouiller un peu mais tout est écrit.

Quelles écoles as-tu passées et lesquelles as-tu obtenues ?

Tout d’abord j’ai passé l’ENSBA Lyon, l’EESAB, la HEAR, l’ENSAD Nancy, et l’ESAD Amiens. Ensuite j‘ai obtenu l’ESAD Amiens, l’EESAB Lorient, et l’ENSAD Nancy.

As-tu des souvenirs particuliers, des situations qui ont marqué ton année à ̀ l’école ?

Moi ce qui m’a le plus marqué cette année c’était quand on se retrouvait après les cours pour aller aux différents vernissages/expositions, Toulouse est une super ville pour ça il y en a fréquemment, c’est
important de s’y rendre et c’est vraiment de bons moments, c’est intéressant, motivant, inspirant, et ça fait juste du bien d’être avec ses proches autour de l’art.
Après j’aimais bien rester travailler à Prép’art jusqu’à tard le soir, jusqu’à ce que ça ferme en fait, on se faisait virer tout les soirs mais c’est important de pas toujours créer tout seul dans son coin, de travailler avec ses amis, ça crée une émulsion et j’en garde que de bons souvenirs.

Quels sont tes futurs désirs et projets ?

La déjà j’ai hâte de m’installer dans ma nouvelle ville, de découvrir ma nouvelle école, de rencontrer de nouvelles personnes, et de me replonger dans un rythme de création après ces vacances. Après j’espère poursuivre mes études en me spécialisant dans le design graphique.