Laure Catala, portrait : de l'astronomie à l'architecture - Prép'art
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Laure Catala, portrait : de l’astronomie à l’architecture

Laure Catala, étudiante passé par Prép’art Toulouse, s’est reconvertie pour se lancer dans l’architecture et l’urbanisme durant l’année 2020-2021. 

Quelle est ta formation avant d’arriver à Prép’art ?

Je suis astronome. J’ai donc suivi une licence de physique, puis un master et un doctorat d’astronomie qui m’ont conduit à étudier et travailler à l’étranger pendant 12 ans.

Avant d’entrer à Prépart avais-tu déjà pour objectif d’entrer dans une école particulière ou des désirs de métier ?

J’ai intégré Prép’art dans le cadre d’une reconversion professionnelle. Mon but était d’intégrer une école d’architecture pour laquelle il me fallait monter un dossier incluant un portfolio dans le cadre d’une admission par équivalence.

Comment as-tu décidé de suivre les enseignements à Prép’art ?

De retour de l’étranger, j’ai décidé dans un premier temps de m’installer dans ma ville natale de Toulouse pour des raisons d’organisation pratique. J’ai donc cherché une structure qui pouvait m’accompagner dans la création de mon portfolio et le montage de mon dossier de candidature en école d’architecture. Après un échange avec la directrice et la possibilité d’adapter mon suivi à mes besoins, j’ai décidé de m’y inscrire.

Que t’a apporté ton passage à Prép’art ?

Être à Prép’art m’a permis de me tenir à une certaine rigueur et régularité de production difficile à avoir en autonomie chez soi; d’avoir une plus large richesse dans les thèmes et les orientations de mes projets grâce aux échanges avec les enseignants mais aussi avec les autres étudiants.

Sur quoi porte ton dossier ?

Mon dossier traite des questions d’intégration du bâti dans son environnement, urbain ou naturel. Je me suis aussi intéressée à l’impact que les choix d’urbanisme peuvent avoir sur la structuration et l’organisation d’une société.

Comment décrirais-tu l’ambiance à Prép’art ?

Prép’art est une petite structure ce qui facilite les échanges entre enseignants et étudiants et favorise aussi la cohésion et les échanges.

Quels seraient tes conseils pour les futurs étudiants qui souhaitent intégrer Prép’art ? Comment as-tu vécu la période des concours ?

D’être ouverts à toutes les propositions faites par les enseignants afin de pouvoir nourrir leur travail d’idées, de matériaux, de techniques et de perspectives auxquelles ils n’auraient peut-être pas pensé.

Comment as-tu vécu la période des concours ?

Je n’ai pas passé de concours dans la mesure où je ne présentais que des écoles d’architecture dans le cadre d’une procédure d’admission par équivalence.

Quelle a été ta méthode de travail ?

Je me suis appuyée sur les suggestions des enseignants pour développer des idées, approfondir certains thèmes. J’ai aussi étayé mes références artistiques, au-delà de l’architecture, à la fois donné par les enseignants et glanés au travers de lectures, émissions, conférences en ligne.

Quelles relations as-tu développées avec les enseignants de Prép’art ?

J’ai pu avoir des discussions très constructives avec les différents enseignants.

Quels rôles ont-ils joué dans l’élaboration de ton dossier ?

Au-delà de la création de mon portfolio, l’appui des enseignants m’a apporté dans la restructuration de mon CV et la rédaction de ma lettre de motivation. En effet, les normes du monde de la recherche scientifique d’où je viens ne sont pas celles du domaine de l’art et de l’architecture. Le regard de personnes ayant une connaissance des attentes des écoles d’architecture a été précieux.

Comment t’es-tu renseignée sur les spécificités de chaque école supérieure d’art ?

Dans le cadre de mon projet de reconversion, je ne visais que les écoles d’architecture. J’ai obtenu la majeure partie des informations via leur site internet.

Quelles écoles as-tu passées et lesquelles as-tu obtenues ?

J’ai présenté un dossier aux ENSA de Nantes, Paris-Est, Lyon, Lille, Saint-Etienne, Paris-Val de Seine, Clermont-Ferrand et Grenoble. J’ai été admise à Paris-Est, Lille, Paris-Val de Seine, Clermont-Ferrand et Grenoble.

As-tu des souvenirs particuliers, des situations qui ont marqué ton année à l’école ?

Dans cette année particulière (COVID), je retiendrais le spectacle de Kaori Ito que nous avons eu la chance de voir.

Quels sont tes désirs et tes projets futurs ?

Après cette année de transition, mon projet de reconversion professionnelle en architecture et urbanisme se concrétise. J’attends avec enthousiasme le début des cours en septembre pour apprendre un nouveau métier, échanger des idées sur les lieux de vie de demain et penser l’organisation de l’espace de nos sociétés de façon plus harmonieuse.