Toulouse : Les expositions à voir - Prép'art
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Toulouse : Les expositions à voir

Quelles sont les expositions à voir à Toulouse ? Prép’art vous laisse découvrir sa sélection de sorties culturelles. 

Niki de Saint Phalle, Les années 1980 et 1990, l’art en liberté 

L’exposition consacrée à l’artiste franco-américaine s’intéresse aux deux décennies où s’est construit son célèbre « Jardin des Tarots ».  Il est situé à Garavicchio, dans le Sud de la Toscane en Italie. A cette période, Niki de Saint Phalle a développé un nouveau pan de son travail où elle est devenue son propre mécène. Ainsi la liberté, l’affranchissement et la diversité marquent son travail. 

Du 7 octobre 2022 au 5 mars 2023

Fondation d’entreprise Espace Ecureuil pour l’art contemporain  
Florian Mermin « Un matin de mai fleuri » 

Avez-vous pris le temps de ressentir le murmure de la ville ? Là où les briques rouges revêtent leur manteau gris d’automne en s’enroulant de l’humidité de novembre ? Une fois la porte passée, c’est du printemps dont il s’agit. C’est par une allusion à la
ballade « Un matin de mai fleuri » d’Alice au Pays des Merveilles que Florian Mermin l’appelle. Celui-ci n’a plus rien de pimpant à offrir, à en croire la vitrine. Point de rosée sur les pétales du bouquet fané qui y est présenté. Le mois de mai s’est évanoui à l’heure de
votre lecture. Une altération du temps s’annonce.
Au début du processus de création de l’exposition, Florian Mermin élabore « un casting de salle ». En effet, il pense les espaces par personnages : Alice sera ici et là, Mademoiselle Troy prendra place dans la salle des colonnes… Ainsi, une forme de scénario se déploie sur les murs. Le public est transporté dans une brèche hors de la réalité : un matin de mai fleuri. Un conte, plus contemporain, s’étend sous leurs pas. L’artiste crée une expérience physique, une mise en scène environnementale (c’est-à-dire une immersion dans un environnement) où les sens sont sollicités.

Jusqu’au 24 décembre 2022

LE CHÂTEAU D’EAU

Prix Caritas Photo Sociale 2022

Le Château d’Eau accueille le lauréat 2022 du Prix Caritas Photo Sociale Cyril Zannettacci « Parler à ceux que l’on n’écoute jamais ! » ainsi que les deux finalistes Karen
Assayag et Pierre Jarlan. Le lauréat 2022, Cyril Zannettacci « Parler à ceux que l’on n’écoute jamais ! »
C’est au cœur d’une unité de soins pour sans-abris que le photographe Cyril Zannettacci assiste en 2021, au déferlement de l’épidémie du Covid-19. Situé à Nanterre, aux portes de Paris, le Centre d’Hébergement et d’Assistance aux Personnes Sans-Abri (CHAPSA),
lieu unique en France, accueille et accompagne des sans-abris dans un parcours de soin.

Jusqu’au 31 décembre 2022

   
Marion Gronier « We were never meant to survive & Gosette Lubondo »  

De deux générations et cultures différentes, Gosette Lubondo et Marion Gronier abordent la question de la mémoire et de l’identité au travers de leur pays respectif, le Congo et les Etats-Unis. Questionner l’identité, décrypter la combinaison de strates qui la composent, c’est
également questionner la nature et la fonction du regard que l’on porte sur elle. Venue de France, Marion Gronier met à plat la situation des populations malmenées et marginalisées aux Etats-Unis. Dans son propre pays, la république démocratique du Congo, Gosette Lubondo recrée de façon poétique et troublante les souvenirs de l’histoire de son pays, de la période coloniale au palais du président Mobutu dans la jungle. 

Jusqu’au 31 décembre 2022

LIEU – COMMUN ‖ ARTIST RUN SPACE   
Peintures Barbares 

A l’occasion de ses 15 ans, Lieu-Commun propose une exposition iconoclaste de peintures. La peinture envisagée sous l’angle du prosaïque et du quotidien pour sortir des poncifs de la gloriole dérisoire du peintre conquérant ! Dans cette exposition
chorale, la peinture est envisagée de ses formes les plus classiques comme le tableau aux plus aventureuses comme le vêtement ou le mobilier. Ces dernières années, la peinture a connu un renouveau important, l’avènement du numérique lui a permis d’être à nouveau perçue comme un média singulier ne rentrant pas en concurrence avec cette nouvelle hégémonie. Le retour au fait main, à la fois comme dépassement de l’environnement numérique et comme simultanéité du développement d’une conscience écologique, participe à ce renouveau du pictural. Paradoxalement, bien souvent les peintures, avant de sortir de l’atelier, sont visibles sur les réseaux sociaux et plus particulièrement Instagram, qui est devenue la plus grande galerie au monde, dont la direction artistique serait gérée par l’ensemble de sa communauté…

Du 24 septembre au 12 novembre 2022

QUAI DES SAVOIRS CENTRE CULTUREL   
Fake news, l’info qui ne tourne pas rond

Exposition en partenariat avec le festival de la BD de Colomiers le long de l’Allée Matilda. Les fake news mettent le monde à l’envers. La journaliste Doan Bui et la dessinatrice Leslie Plée s’embarquent dans un tour du monde des infos truquées. Des climatosceptiques aux platistes, des usines à clics d’Europe de l’Est à Donald Trump- propagateur n°1 de « vérités » alternatives-, les infox sont partout. Ludiques et pédagogiques, les autrices nous font passer dans l’envers de leurs fabrications et nous réapprennent à aiguiser notre esprit critique.

Jusqu’au 5 février 2023

GALERIE LÉONARD DE VINCI À L’ENAC
L’APARTE. Dispositif (Audio) visuel immersif

Grâce à une installation recréant des pièces d’appartement, le visiteur est invité à découvrir une sélection de courts-métrages. De l’intime à l’universel, chaque film est une incitation à (re)penser la place de l’homme dans son environnement.
Ici, les films ne sont pas là où nous les attendons : pas d’écran ni de tablette, mais des surfaces insolites qui interpellent notre regard. Les objets du quotidien s’animent et deviennent les supports de projection. Ce ballet est automatisé, le jeu des lumières et des sons offre une déambulation orchestrée aux spectateurs. Si le format classique de projection est réinventé, la place du spectateur l’est aussi. Au travers de cette scénographie aussi facétieuse que poétique, le spectateur découvre tour à tour des films courts, tendres et grinçants. Autant d’invitations à prendre le temps de réfléchir aux liens qui nous unissent.

Jusqu’au 15 décembre 2022

GALERIE JEAN-PAUL BARRES
Victor Gray « Ce qui tombe dans la couleur… »

Suite à la parution du livre Pieces of Confinement de Victor Gray, la Galerie Jean-Paul Barrès présente une série de toiles et de dessins récents de l’artiste. Au début du premier confinement, en 2020, pendant presque trois mois et pour la première fois en dehors de son atelier, Gray réalise des œuvres qui ponctuent son quotidien à l’aide du collage, du café, du stylo bille et de la tempera sur papier Amatruda.

Jusqu’au 17 décembre 2022

CENTRE CULTUREL BELLEGARDE
A l’œuvre du temps
expositions de Damien Aspe, Daniel Firman, Roman Opalka, Christophe Viallard, Andy Warhol

1964. Andy Warhol crée Empire, un long plan fixe de 8h de l’Empire State Building de New York. Pour l’exposition À l’oeuvre du temps, Damien Aspe crée une oeuvre inédite en écho et en hommage à l’oeuvre de Warhol. Même scène, mêmes conditions mais une contraction temporelle réduite à 8 minutes qui révèle la capacité de l’art à mêler deux espaces – le réel et le virtuel – et interroge notre rapport au temps à l’ère du numérique. Autour de cette production et d’une sélection de ses oeuvres, il dialogue avec d’autres artistes, proches ou figures tutélaires (Daniel Firman, Christian Viallard, Roman Opalka et Warhol…). Le Temps fait partie intégrante du processus artistique.

Jusqu’au 3 décembre 2022

CIAM LA FABRIQUE UT2J
Georges Ayats En remontant le temps

L’exposition Georges Ayats. En remontant le temps s’inscrit dans le cadre d’un ensemble de manifestations autour de la couleur présentées au cours de la saison culturelle 2022-2023 du CIAM. En guise de premier volet de ce triptyque, elle propose aux regardeur.se.s d’appréhender soixante-dix ans de peinture à rebours. Plutôt qu’un déroulement chronologique des œuvres de jeunesse jusqu’aux œuvres les plus récentes, l’exposition propose au contraire de remonter le temps, des œuvres fraîchement sorties de l’atelier vers l’origine des commencements. À la manière d’une fouille archéologique qui découvre les strates les plus en surface jusqu’aux strates les plus profondes, l’exposition déjoue les académismes de la rétrospective à travers une sélection de quelques œuvres significatives qui constituent des étapes-clés dans la trajectoire du peintre. Entre observation et pratique de la colorimétrie, Georges Ayats a fait de la couleur l’aventure de sa vie. S’élaborant à partir d’un corpus d’œuvres allant de 2022 à 1956, l’exposition Georges Ayats. En remontant le temps nous invite à voyager dans la couleur.

Jusqu’au 9 décembre 2022

115, cinquante hôtels Une forme méconnue du mal-logement

Le droit à l’hébergement devrait être un droit fondamental et inconditionnel. Le projet 115 – Cinquante hôtels à Toulouse est le fruit d’un travail collectif qui donne à voir les manières d’habiter l’hébergement d’urgence. Comment vit-on durant des mois, voire des années, seul.e ou en famille, dans une chambre de quelques mètres carrés conçue exclusivement pour se reposer ? Où sont les limites de la dignité humaine ? Telles sont les questions que pose notre enquête.
L’exposition se déroule en trois temps. Un premier espace, Inventaire, présente des informations factuelles recueillies selon un protocole de prises de vues identique pour chaque chambre visitée. Le deuxième espace, Habiter, met en exergue des moments éclairants de la vie quotidienne des familles dans ces chambres. Dans le troisième espace, Regards, les quatre photographes offrent la diversité de leurs regards et de leur expérience sur la question de l’indignité.

Jusqu’au 9 décembre 2022

MEDIATHEQUE JOSE CABANIS
TOUTE DIRECTION Ugo Bienvenu

Après un diplôme de métier d’art en illustration à l’école Estienne, Ugo Bienvenu intègre la section cinéma d’animation des Gobelins, puis, en 2010, à la suite de son séjour au California Institute of the Arts de Los Angeles, il décide de s’orienter vers l’animation expérimentale.
En 2014, il signe sa première bande dessinée – l’adaptation du roman de David Vann, Sukkwan Island, puis publie Paiement accepté en 2017. Depuis, Ugo Bienvenu a publié cinq autres bandes dessinées, dont Préférence système, qui a reçu le grand prix de la critique et fait partie de la sélection officielle du festival d’Angoulême 2020.

Jusqu’au 22 janvier 2023