Eva Blanch, portrait : L'orientation vers le design - Prép'art
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Eva Blanch, portrait : L’orientation vers le design

Eva Blanch, étudiant en cours du soir passé par Prép’art Paris durant l’année 2019-2020, raconte son orientation vers le design. 

Quelle est ta formation avant d’arriver à Prép’art ?

Je travaillais. Avant j’avais commencé une licence de japonais et une hypokhâgne mais je n’étais pas allée au bout.

Comment as-tu décidé de suivre les enseignements à Prép’art ?

Tout d’abord j’ai eu comme une révélation l’année dernière, en visitant l’exposition « la fabrique du vivant » au Centre Pompidou. Ainsi tout est devenu logique d’un coup, je savais que je devais m’orienter vers le design. Je vous ai connu assez tardivement, sur internet. Et j’avais aussi tenté LISAA mais leur programme m’intéressait moins.

Que t’as apporté ton passage à Prép’art ?

J’étais inscrite en cours du soir, ça m’a rassuré d’être avec des gens aux parcours très divers, en réorientation et d’un âge plus avancé.  Et je me suis fait des amis. 

Sur quoi porte ton dossier ?

Surtout sur le biomimétisme, toujours en relation avec l’exposition de Pompidou. J’ai lu des bouquins , écouté des émissions radio sur le sujet, c’est un domaine avec du potentiel.

Quelle a été ta méthode de travail ? 

Je ne sais pas si j’ai une vraie méthode mais souvent mes idées me viennent de l’extérieur. Je visite beaucoup d’expositions. Et j’essaye de me tenir informée de l’actualité. Tout comme j’écoute la radio, je lis la presse, on est abonné au Monde à la maison. Tout part donc beaucoup de documentations diverses, je me laisse inspirer par mon environnement. 

Comment décrirais-tu l’ambiance à Prép’art ?

C’est sûrement un peu différent en cours du soir, on croise moins de monde mais on a le privilège d’avoir une école quasiment vide juste pour nous ! J’ai eu de super relations avec les autres étudiants, beaucoup de solidarité, d’encouragement et d’entraide. 

Comment qualifierais-tu le rapport avec les enseignants ?

Ils ont avant tout de la bienveillance et de l’attention. Les enseignants sont très investis. J’ai beaucoup apprécié le tutorat, le fait que les enseignants apprennent vraiment à nous connaître, passent du temps avec nous, nous encouragent à suivre nos idées. Je suis quelqu’un d’assez anxieux, ils m’ont permis de me détendre, ils m’ont redonné confiance en moi, l’énergie et la motivation d’aller au bout des concours. 

Est-ce que tu as un souvenir en particulier qui a marqué ton année ?

Je dirais l’épreuve de l’ENSAD (Epreuve d’admissibilité à partir d’un sujet de créativité à traiter en cinq jours, ndlr). Pendant cinq jours, tu ne fais que ça, c’est intense, tu vas au bout de ton idée, de ton projet. J’ai fait des choses très différentes de ce que j’ai l’habitude de faire et comme c’était pendant le confinement, c’est mon père qui m’a servi d’assistant !

Quels seraient tes conseils pour les futurs étudiants qui souhaitent intégrer Prép’art ?

Il est important de venir de manière très régulière, pas seulement pour voir les enseignants mais aussi pour partager avec les autres étudiants et garder le fil. 

Comment as-tu vécu cette période des concours ? Surtout en cette période si particulière de confinement ?

Plutôt bien. Même pendant le confinement c’était très bien organisé, le suivi a été assuré, c’était intense mais très personnalisé malgré la distance. Et j’ai été étonnée du temps passé avec chaque étudiant. 

Comment t’es-tu renseignée sur les écoles supérieures ?

Je les connaissais déjà, par contre il y en a certaines que je ne pensais pas passer comme l’ENSAD, qui m’a été conseillé par les enseignants. 

Quelles écoles as-tu passées et quelle école as-tu choisie ?

Tout d’abord j’ai passé Eindhoven, l’ENSAD et l’Aalto où je n’ai pas été admise. Puis j’ai eu la HEAR Mulhouse et à l’ENSCI, que j’ai choisi. 

Quels sont tes futurs désirs et projets ?

Finalement je veux prendre le temps d’expérimenter, je m’intéresse beaucoup à la recherche, surtout autour de nouveaux matériaux.