Marion Lecourt, portrait : La prépa cinéma - Prép'art
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Marion Lecourt, portrait : La prépa cinéma

Marion Lecourt, étudiante passée par Prép’art Paris, s’est épanouie dans la création durant son année 2020-2021. 

Quelle est ta formation avant d’arriver à Prép’art ?

Je suis titulaire d’un bac littéraire avec option cinéma. Après le bac je me suis dirigée vers la fac de lettres avec une mineure cinéma mais je m’ennuyais car nous étions trop nombreux dans les amphis et il n’y avait pas de pratique.

Que t’a apporté ton passage à Prép’art ?

Ce que m’a apporté mon passage à Prép’art, c’est de la maturité et de la pugnacité. Il ne faut jamais abandonner et surtout ne pas dévaloriser son travail. J’ai appris à me remettre en question et à sortir de ma zone de confort, poussée par les professeurs. Je me suis épanouie humainement et du point de vue de la création.

Quels sont les domaines qui t’intéressent dans le cinéma ?

La réalisation qui me sert pour évoquer des problématiques de société qui résonnent avec mon histoire.

Sur quoi porte ton dossier ?

Mon dossier porte sur le social et l’humain. J’aborde principalement les thèmes de la famille et tout ce que cela comporte. Les liens difficiles entre parents et enfants, les non- dits… Mais je suis allée aussi chercher d’autres thèmes comme les souvenirs ou le deuil. Je me suis également attaquée, même avec mon petit niveau, à la peinture, au collage, au dessin et à l’animation.

Comment décrirais-tu l’ambiance à Prép’art ?

Les ateliers sont toujours très instructifs. J’ai eu du mal à suivre en image mais c’est très personnel. Le mieux pour moi a été l’atelier de préparation au découpage technique avec Patrick. Évidemment, les séances de tutorat avec Nicolas et Lionel – qui nous ont donnés du fil à retordre – pour nous pousser à sortir le meilleur de nous- même. Les cours sont intéressants et il y a toujours une atmosphère bienveillante bien que parfois, si le travail de l’étudiant ne convient pas, les mots ne sont pas toujours tendres. Mais il ne faut pas abandonner. Il faut savoir accepter les critiques qui vous font avancer.

Quels conseils donnerais-tu à un futur étudiant en cinéma à Prép’art ?

Le seul conseil que je puisse donner, c’est de ne jamais abandonner. L’année va être longue, compliquée, avec beaucoup de moments de doutes, de remises en question. Il faut être possédé par ce que l’on fait, désirer un film et aller au bout de ce que l’on commence. Il faut, malgré les critiques, rebondir et changer son regard s’il le faut. Les professeurs et toutes les personnes que les étudiants croiseront à Prép’art vous donneront de bons conseils !

Quels sont tes désirs et tes futurs projets ?

Actuellement à l’IAD, je démarre mon projet documentaire pour l’année : un documentaire sur la religion, sur la question de la foi. Je vais suivre pendant 1 an des religieux dans des abbayes et monastères ! J’ai hâte ! En parallèle, je réunis des archives de voyages humanitaires pour en faire un livre, une sorte de récit de voyage, une capsule temporelle. J’ai beaucoup de travail … Mais je tiens le coup ! Encore merci à l’équipe de Prép’art : je n’y serai jamais arrivée toute seule.