Gina Giachino, portrait : La prépa cinéma - Prép'art
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Gina Giachino, portrait : La prépa cinéma

Pour Gina Giachino, étudiante durant l’année 2019-2020 et admise à l’Ecole des Gobelins, Prép’art a été une année pour se dévoiler, faire des expériences. 

Quelle est ta formation avant d’arriver à Prép’art ?

J’ai fait un bac ES et j’ai commencé une année de communication à la fac. Je me suis inscrite à Prép’art en section art il y a trois ans mais j’ai dû arrêter au bout de deux mois pour des raisons de santé. J’ai repris l’année suivante, quand la section cinéma s’est ouverte et maintenant je suis en deuxième année.

Comment as-tu décidé de suivre les enseignements à Prép’art ?

J’ai découvert l’école sur internet. J’avais aussi passé l’entretien aux Ateliers de Sèvres mais j’ai trouvé Prép’art beaucoup plus humain, plus « comme à la maison ».

Avant d’entrer à Prép’art avais-tu déjà une idée de ce que tu voulais faire ?

Non, je voulais surtout toucher à tout !

Que t’as apporté ton passage à Prép’art ?

J’ai pu découvrir plein de choses, faire des expériences. Même mes deux mois en art m’ont servi et m’ont donné envie de continuer. J’ai fait de belles rencontres que ce soit avec les élèves ou les enseignants. A la fac j’étais malheureuse dans les cours magistraux, ici j’ai aimé le fait que l’on soit dans des ateliers ouverts et que l’on pratique. 

Sur quoi porte ton dossier ?

Sur la vie et la mort, la naissance, la vieillesse, le temps qui passe. 

Quelle a été ta méthode de travail ?

Je suis plutôt de celle qui attende le dernier moment pour s’y mettre à fond ! Les idées viennent pendant mes insomnies et ensuite je fais des recherches et des photos pour développer mon projet.

Comment décrirais-tu l’ambiance à Prép’art ?

Bonne. Des grands ateliers, de l’échange, des discussions   enrichissantes. Ça peut ne pas convenir à tout le monde mais pour moi c’était très bien.

Comment qualifierais-tu le rapport avec les enseignants ?

Très bonne, surtout en seconde année car on était moins nombreux, on avait vraiment les profs pour nous. Que ce soit en art ou en cinéma, les enseignants sont bons, ce sont des professionnels. 

Est-ce que tu as un souvenir en particulier qui a marqué ton année ?

Cette année je ne sais pas mais en arrivant à Prép’art je dirais le premier cours de nu en art parce que je n’en avais jamais fait.

Quels seraient tes conseils pour les futurs étudiants qui souhaitent intégrer Prép’art ?

Il faut travailler de son côté et être toujours en demande et dans l’échange avec les enseignants. Il faut être rigoureux et méthodique tout en se lâchant. Prép’art pour moi et beaucoup d’autres je pense, nous a permis d’apprendre à se lâcher, à se dévoiler, à parler de nous et à faire des projets qui nous ressemblent.  

Comment as-tu vécu cette période des concours ? Surtout en cette période si particulière de confinement ?

Un peu particulier, j’ai dû travailler davantage toute seule mais en même temps j’ai aimé être confinée, ça m’a laissé du temps et le fait de faire les cours en visioconférence, de ne pas avoir à se déplacer, c’était moins stressant.

Comment t’es-tu renseignée sur les écoles supérieures ?

J’en connaissais certaines comme les Gobelins que j’avais en ligne de mire depuis longtemps et j’en ai découvert d’autres à l’école. C’est Antoine (Dumont, enseignant en photographie, ndlr) qui m’a conseillée de passer Arles. 

Quelles écoles as-tu passées et quelle école as-tu choisie ?

J’ai eu Arles et les Gobelins. J’ai choisi les Gobelins car l’école est plus ouverte sur la vidéo et sur l’art. J’avoue aussi être un peu casanière et avoir préféré rester sur Paris. 

Quels sont tes futurs désirs et projets ?

J’ai du mal à me projeter parce ce que ce qu’on imagine ne ressemble jamais à ce que l’on fait réellement alors j’évite et je vis au jour le jour.