Lia Tillich, portrait : Les concours d'écoles d'animation - Prép'art
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Lia Tillich, portrait : Les concours d’écoles d’animation

Lia Tillich, raconte comment son année à Prép’art Paris en 2020-2021, lui a permis de déployer sa pratique du dessin. 

Quelle est ta formation avant d’arriver à Prép’art ?

J’ai fait un bac scientifique. Comme je n’ai pas obtenu d’écoles en art qui me convenaient sur Parcoursup, j’ai décidé de faire une prépa pour avoir des concours et avoir une meilleure visibilité sur ce que je voulais faire après.

Comment as-tu décidé de suivre les enseignements à Prép’art ?

Quand j’étais en terminale, j’étais perdue, je n’avais aucune idée des écoles d’animation qui étaient bien ou pas bien à part les Gobelins et les Dnmade. J’ai décidé de faire une année à Prép’art pour préparer mon dossier, avoir une meilleure vision et évoluer car j’avais tenté les concours par moi-même en terminale et c’était une catastrophe.

Avant d’entrer à Prép’art avais-tu déjà une idée de ce que tu voulais faire ? 

Je savais que je voulais faire quelque chose en rapport avec l’animation. 

Que t’a apporté ton passage à Prép’art ? 

Tout d’abord une meilleure idée de ce qu’il fallait que je fasse pour les concours. Et comprendre à quoi devait ressembler mon dossier artistique. Apprendre à travailler : au bout de 2 semaines à Prép’art je me suis rendue compte que je n’avais jamais vraiment dessiné de ma vie et j’ai pu apprendre à dessiner à ma manière car avant je ne faisais que de la reproduction d’images trouvées sur Internet et des « petits » dessins qui n’étaient pas encore au niveau. Grâce à Prép’art, j’ai pu au moins mettre en place des projets qui avaient du sens, plus qualitatifs et personnels. 

Sur quoi porte ton dossier ?

Je n’aime pas trop les grands projets avec des grands thèmes basiques, profonds et super sérieux. du coup j’ai fait pas mal de petites animations inspirées de ma vie, de mon quotidien. Parce que j’aime bien apporter de l’humour dans ma production.

Comment décrirais-tu l’ambiance à Prép’art ?

L’ambiance à Prép’art est liée au suivi personnel et à ma tutrice Marie (de Lapparent) qui nous a tellement soutenus. Elle était vraiment adorable et incroyable et c’est en grande partie grâce à elle que j’ai eu mes concours. Elle nous a poussés à fond, elle nous a presque tenus par la main. Ça a apporté une vraie ambiance. On a eu un suivi vraiment personnalisé, ce qui nous a permis de nous développer.

Comment qualifierais-tu le rapport avec les enseignants de l’école ?

De façon générale, il y a un bon suivi, parfois on peut avoir des éléments contradictoires d’un prof à l’autre sur notre travail, ce qui nous force à jouer avec tous ces avis et conseils et surtout prendre des décisions par nous-mêmes. En même temps c’est bien, car d’un côté on est très suivi et de l’autre les professeurs vont nous donner beaucoup d’informations qui nous aident à construire notre dossier artistique.

Quels seraient tes conseils pour les futurs étudiants qui souhaitent intégrer Prép’art ? 

De dessiner beaucoup, surtout pour ceux qui veulent s’orienter vers l’animation. Les écoles d’animation et les jurys lors des entretiens des concours adorent les candidats qui dessinent énormément, qui apportent des piles de carnets. Donc si la tutrice nous pousse à dessiner le plus possible afin de remplir des carnets, c’est très important. Il faut l’écouter et lui faire confiance.

Comment as-tu vécu la période de l’année pendant laquelle les restrictions sanitaires ont été appliquées ?

On a eu de la chance à Prép’art car on a pu rester en présentiel : en distanciel, ça aurait été plus compliqué. Alors que mes amis qui étaient à la fac l’ont mal vécu… On a pu voir nos profs. Notre tutrice était là H24 avec nous. Elle a été très présente et ça nous a beaucoup aidés. Après, c’est une période de gros stress et de beaucoup de travail donc forcément fatiguant.

Quelles écoles as-tu passées et quelle école as-tu choisie ?

Tout d’abord, j’ai tenté beaucoup de Dnmade en animation, l’EMCA, et mon 1er choix était la HEAR Strasbourg en didactique visuelle. Puis j’ai été admissible mais je ne l’ai malheureusement pas eu. Au final j’ai eu l’Atelier à Angoulême et le Dnmade « animation- service du réel » à Sainte-Geneviève. A la rentrée prochaine, je vais aller à l’Atelier car je ne voulais pas forcément rester à Paris, et puis c’est une excellente école, cela va me permettre de m’améliorer, de travailler et de progresser en dessin pendant 4 ans.

Quels sont tes futurs désirs et projets ?

M’améliorer ! J’espère pouvoir acquérir un bon niveau en dessin car aujourd’hui j’ai du mal à être satisfaite de ce que je fais. De continuer de faire des choses qui me plaisent et de pouvoir faire de l’animation plus tard.