Marie-Cécile Grand : "J’ai essayé beaucoup de techniques"
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Marie-Cécile Grand, portrait : « J’ai essayé beaucoup de techniques »

Marie-Cécile Grand, étudiante passée par Prép’art Toulouse, a été admise à l’ESAL d’Epinal durant son année 2020-2021. 

Quelle a été ta formation avant d’entrer à Prép’art ?

Tout d’abord, avant d’intégrer la prépa, j’ai fait une licence de chimie à Paul Sabatier (UTIII). Et j’ai fait un Bac S, donc rien à voir avec l’art.

Avant d’entrer à Prép’art avais-tu déjà pour objectif d’entrer dans une école particulière ou des désirs de métier ?

Je faisais beaucoup d’illustrations et d’aquarelles, donc forcément j’avais envie de continuer là-dedans de faire de l’illustration et en même temps j’ai découvert pleins de choses, ce qui a élargi mon champ des possibles. Au niveau des écoles, je ne m’étais pas du tout renseignée, donc je ne savais pas vraiment dans quelle école, je voulais aller.

Comment as-tu décidé de suivre les enseignements de Prép’art ?

En deuxième année de licence, pendant le confinement, j’ai recommencé à produire énormément, à peindre, à dessiner. Et c’est vraiment là que je me suis rendu compte que c’est ce que je voulais faire, parce-que je dessine depuis que je suis toute petite. J’ai cherché un moyen de passer les concours des écoles d’art. Je ne voulais pas les faire seule, et j’ai cherché tout ce qu’il y avait sur Toulouse. Je suis tout de suite tombée sur le site de Prép’art.

Que t’as apporté ton passage à Prép’art ? 

Avant tout une énorme ouverture d’esprit. Quand je suis arrivée, je faisais que de l’aquarelle, des choses très fines au crayon noir, et on m’a dit, ici tu vas tout essayer. C’est vrai : j’ai fait de la vidéo, de la performance, de la peinture… J’ai tout essayé, je pense. Prép’art m’a apporté aussi une méthode de travail. Notre méthodologie progresse au fur et à mesure, surtout pendant la période des concours. On évolue sur notre réflexion, comment poser nos idées, comment réaliser les projets.

Sur quoi porte ton dossier ? 

Je suis très illustrative et il y a beaucoup ce côté «impressions» et un petit peu de narration. J’ai aussi fait beaucoup d’expérimentations, comme du cyanotype, mais aussi de la texture en mélangeant par exemple de la farine avec de la peinture, du poivre, du sable…toute ma cuisine y est passée. J’ai vraiment essayé beaucoup de techniques, comme de la craie grasse, sèche…j’ai fait des tampons avec des bouts de lino, de pommes ; j’ai fabriqué mes pinceaux. Je voulais exprimer ce que je ressentais. Parfois, je témoigne, parfois, je raconte des histoires de choses qui m’entourent, qui me marquent.

Comment décrirais-tu l’ambiance à Prép’art ? 

Excellente ! Dès le début de l’année, les profs nous font sentir qu’ils sont là pour nous, qu’ils sont à notre écoute ; surtout les tutrices. Avec Sophie Bacquié, on a été à l’aise tout de suite, même pour parler de nos problèmes personnels car ça rentre en compte dans notre production. Si on ne va pas bien, ça a des conséquences sur notre travail. Et même entre élèves, on s’entraide.

Enfin quels seraient tes conseils pour les futurs étudiants qui souhaitent intégrer Prép’art ? 

Ecouter les conseils des profs ! Certains étudiants n’ont pas toujours écouté, notamment les cours de culture. Pour moi, c’étaient les cours, peut-être, les plus importants. Ils sont vraiment source d’inspiration. On voit ce que les artistes ont fait avant nous. Ça apporte quelque chose de vraiment important dans le travail et c’est vrai que beaucoup de gens ont tendance à mettre ça de côté, mais pour moi c’est essentiel.