Juliet
Casella

Après avoir grandi dans un village dans les montagnes près d’Annecy, Juliet Casella déménage dans le Var. En 2011, elle monte à Paris, où elle intègre après deux ans passés dans une école préparatoire, l’Ecole nationale supérieure d’arts de Paris Cergy. Elle y expérimente le dessin, la performance et la photographie. Passionnée par l’image, elle décide de débuter le collage, qu’elle pratique depuis l’enfance. Ses compositions s’abreuvent alors du flux continu d’images et de vidéos internet, qu’elle détourne afin de créer des situations violentes qui expriment ce qu’elle ressent du monde qui l’entoure.

Elle se fait alors repérer par le monde de la mode et débute une collaboration continue avec le magazine de mode Stylist. Nicolas Guesquières, directeur artistique de Louis Vuitton, décide de faire appel à elle pour une campagne à Los Angeles en 2017.

Pendant cinq ans, elle collabore avec des grandes maisons de la mode, comme Maison Margiela, et des magazines, comme Vogue.

Elle développe une esthétique du collage au rendu hyperréel et déroutant qui fascine. Elle expose alors ses collages lors de plusieurs expositions à Tokyo, à Paris, au Danemark, et en Argentine.

En 2019, elle quitte également Paris pour l’Argentine. Pendant un an et demi, elle apprend la réalisation en autodidacte et y réalise, en équipe, un documentaire en espagnol, Papa Os Diros. De retour en France en 2020, elle participe à plusieurs projets de clips, qui lui permettent d’affirmer une esthétique vidéo en continuité avec les thématiques de son travail. D’une part, une esthétique très low-tech et post-Internet, où les personnages animés font écho aux débuts d’Internet, comme dans son clip pour du DJ Bamako Yendé, Chaleur (2017).